Face à Épinal, on a réussi pour un deuxième match de suite à ne pas donner de but à égalité numérique, ce qui est un signe très encourageant pour le collectif. On s’est beaucoup amélioré depuis deux matchs à défendre notre territoire et si on veut avoir du succès dans les semaines à venir, les joueurs savent très bien que ça passera inévitablement par une zone défensive étanche.
On n’est pas dans une position pour gagner des matchs au score de 7-5, donc la défensive pour nous est de mise. Évidemment, il faut souligner l’apport de notre gardien qui nous aide beaucoup à nous garder dans le match. On le savait tous depuis le début de la saison qu’il nous fallait des grosses performances de Rosandic pour se donner des chances de gagner à chaque match et c’est exactement ce qu’il fait pour nous depuis le match de Dunkerque. Inversement, ce n’est un secret pour personne que l’attaque tarde toujours à débloquer, autant à 5 contre 5 qu’en avantage numérique. Nous en sommes très conscients en tant que groupe.
À Épinal, nous avons encore perdu notre duel sur les unités spéciales. Ça fait deux matchs serrés de suite qu’on perd de cette manière et on travaille fort pour y remédier lors des entrainements. Notre jeu de puissance devra être meilleur et en même temps il faut éviter de donner des buts à 4 contre 5 à chaque match. Cependant, un aspect que j’aime bien depuis quelques matchs est que le collectif gère mieux les 60 minutes depuis quelques rencontres.
On a su s’accrocher à un déficit d’un but tout le match à Chambéry jusqu’en toute fin de 3ème tiers, comme qu’on a su garder notre avance d’un but face à Épinal jusqu’à la 48ème minute du match sans paniquer. Pour certain ça ne semblera peut-être pas comme grand-chose, mais on s’est donné comme mission lors d’une discussion de groupe d’y aller étape par étape pour bâtir notre confiance et ne pas voir trop loin dans cette série d’insuccès.
Tous les petits détails sont importants à exécuter pour que l’on puisse retrouver le chemin de la victoire et cette défaite crève-cœur en surtemps nous donne une lueur d’espoir.
